Ik blader wat in Alcools van Guillaume Apollinaire. Op pagina 36 staat een gedicht getiteld Annie. Ik lees het en schiet bijna vol. Waarom? Waarschijnlijk omdat het in al zijn pure eenvoud gewoonweg geniaal is.
Annie
Sur la côte du Texas
Entre Mobile et Galveston il y a
Un grand jardin tout plein de roses
Il contient aussi une villa
Qui est une grande rose
Une femme se promène souvent
Dans le jardin toute seule
Et quand je passe sur la route bordée de tilleuls
Nous nous regardons
Comme cette femme est mennonite
Ses rosiers et ses vêtements n’ont pas de boutons
Il en manque deux à mon veston
La dame et moi suivons presque le même rite
Guillaume Apollinaire
zondag 1 november 2015
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